jeudi 26 avril 2012

Quoi?



Au lendemain de l’échec minable des négociations relativement à la crise étudiante au Québec (voir la chronique de Michèle Ouimet dans La Presse), Le Soleil de Québec annonçait que le gouvernement était «prêt à faire un pas». Le quotidien révélait que le gouvernement du sagace et clairvoyant John James Charest songeait à étaler la hausse des frais de scolarité sur six – voire huit – ans, plutôt que les cinq prévus au départ.

Bref, la seule concession dudit gouvernement aurait été de prendre autant d’argent, mais pendant plus de temps…

La réaction des associations étudiantes ne s’est pas faite attendre. Elles ont jugé que cela ne changeait absolument rien au fond du problème et qu’elles refuseraient un tel scénario.

La réaction du gouvernement n’a pas tardé non plus: son offre, c’était même pas vrai!

En passant, une délégation de la CRÉPUQ, l’association des recteurs d’université, vient de s’envoler pour le Brésil. Coût du billet d’avion – en première classe, bien sûr, et sans jeu de mots?

9 470 $.

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