samedi 10 février 2018

ALENA, allez pas



C’est dans la bibliothèque Reagan, ainsi nommée en l’honneur du plus farouche apôtre du capitalisme à la yankee, que le fils de Pierre Elliott Trudeau s’est livré à une défense des victimes de la mondialisation. On ne peut que rester baba devant tant d’ignorance ou de mépris. Dans son cas, probablement des deux.

D’une part – je le répète –, Ronald Reagan a mis à sac le peu de programmes sociaux que comptait son pays et a lancé la planète sur la voie du néolibéralisme, lequel est en fait la reprise du capitalisme sauvage après les 30 glorieuses, c’est-à-dire le libéralisme tout court.

Là où le discours du rejeton a pris une tournure schizoïde, c’est lorsqu’il a rendu hommage à l’homme de paille de Wall Street, l’ignorant qui a donné son nom à ladite bibliothèque, et qu’il a plaidé pour un partage plus équitable des richesses, une idée que l’ancien squatteur malodorant de la Maison-Blanche aurait rejetée du revers de la main, comme il l’a toujours fait de son vivant.

Le fils de Pierre Elliott Trudeau a rabâché les vieux clichés concernant le capitalisme sauvage, voulant qu’il devait être un tout petit peu dompté afin que chacun en obtienne sa juste part. Des paroles en l’air, surtout que, près de 40 ans plus tard, on sait maintenant que le libre-échange n’a rempli aucune de ses promesses et qu’il n’entend en aucun cas les remplir. Son seul objectif: l’accumulation et la concentration du capital. Autrement dit, de plus en plus d’argent entre de moins en moins de mains. Karl Marx était à ce point dans les patates que la réalité lui a donné raison sur toute la ligne.

Bref, le scion a utilisé la tribune pour affirmer haut et fort qu’il s’agissait, maintenant que les Yankees veulent attirer la couverture à eux seuls dans le cadre de la renégociation de l’ALENA, qu’il fallait continuer à bâtir sur les avancées du libre-échange et «ne pas reculer par rapport aux progrès réalisés».

Cher beau et bien-aimé fils de Pierre Elliott Trudeau, la misère humaine, ça ne s’appelle pas du progrès; c’est de la stagnation, mon tout petit.

vendredi 9 février 2018

Singh s'indigne


jeudi 8 février 2018

Faux con



En cette époque où les ressources planétaires se réduisent dangereusement et où il devient de plus en plus important de combattre la dégradation de l’environnement, il est rassurant de penser que nos plus grands esprits planchent sur ces questions troublantes. Nul doute que, un jour, ils parviendront à trouver les solutions qui nous garantiront des lendemains qui chantent.

Tra-la-la-la! Youkaï-di-youkaï-do!

L’un de ces grands penseurs n’est nul autre qu’Elon Musk. Il s’agit d'un ingénieur et entrepreneur d’origine sud-africaine, naturalisé cAnadien, puis, comme c’était insuffisant, naturalisé yankee. Fondateur et PDG de la société SpaceX, il est considéré – sans doute à juste titre – comme un génie, particulièrement dans le domaine des nouvelles technologies. Il est aujourd’hui la huitième personne la plus riche de la planète et, comme tous les rupins dans son genre, il ne sait plus quoi faire de son pognon.

Ce qu’il a trouvé de mieux pour aider son prochain a défrayé la chronique, dernièrement. En effet, il a lancé son fameux projet de fusée – la plus puissante au monde – le 6 février dernier. Ladite fusée, appelée Falcon Heavy, a-t-elle mis en orbite un satellite de télécommunications? A-t-elle déployé une sonde afin d’étudier en temps réel l’évolution de l’atmosphère? A-t-elle préparé l’installation d’un laboratoire, d’une station orbitale, de quelque chose d’utile?

Non, non; rien de tout cela. Afin de favoriser le bien-être de l’humanité au mieux de ses connaissances, M. Musk a eu la brillante idée d’envoyer en direction de la planète Mars sa voiture électrique Tesla – la rouge, vous savez – avec au volant un mannequin revêtu d’un scaphandre. Il a même précisé que, sur le tableau de bord, il y a une réplique miniature de la voiture avec, dedans, la figurine d’un astronaute également en combinaison. J’oubliais de mentionner que l’arrivée de la bagnole dans l’espace a été accompagnée par la chanson Space Oddity de David Bowie.

Formidable, non? Et après ça, on viendra me dire que les génies sont surévalués.

Quelle mauvaise foi, tout de même!

mardi 6 février 2018

Lard diplomatique


lundi 5 février 2018

Maudits Russes!



Nous étions tellement fiers de l'hôtel de glace, une réalisation unique au monde.

Bin, un maudit Russe a fabriqué une automobile de glace.

On a encore l'air d'une gang de nonos!



dimanche 4 février 2018

Persisté Singh